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Chaque année, les fêtes de fins d'années sont le théatre de drames sur nos routes. Les moments de joie et de bonheurs sont rapidement gâchés par un accident de la route et ses terribles conséquences. L'alcool demeure la principale cause d'accident des retours de reveillons et des lendemains de fêtes de fon d'années. Car elles connaissent les conséquences d'un drame routier, des victimes lancent un appel à la prudence à l'adresse des Français. Leur message est clair : "Tous ensemble, offrons à nos proches le plus beau des cadeaux : celui de rester en vie, tous ensemble."

Dans quelques jours, nous fêterons Noël et la nouvelle année. Après deux années difficiles, ces moments de joie partagés en famille seront les bienvenus.

Autour de nos tables, joliment décorées et largement fournies, nos familles se réuniront, nos enfants découvriront émerveillés leurs cadeaux au pied du sapin, l’heure sera au partage et au plaisir d’être ensemble.

Mais il faudra repartir, reprendre la route, au risque d’oublier que l’alcool consommé lors de ces moments festifs pourrait rapidement faire de la fête un drame.

Cette année comme chaque année, certains d’entre nous ne rentrerons pas chez eux. Certains d’entre nous se retrouveront grièvement blessés lors d’un accident de la route causé par l’alcool. D’autres seront confrontés à la disparition d’un proche, d’un ami, d’un enfant.

Cette année comme chaque année, les pouvoirs publics diffuseront des messages d’appel à la prudence, d’appel à l’organisation autour d’un conducteur sobre. Mais ils ne seront peut-être pas toujours entendus.

Comme pour vous, les fêtes de fin d’année devraient être un moment festif et bienheureux. Tout comme vous, nous aimerions pouvoir réunir autour de nous nos proches et nos enfants.

Malheureusement, nous avons connu l’accident, la disparition brutale d’un proche, d’un mari, d’un enfant. Nous sommes des victimes de la route, non comptabilisés dans les statistiques, des victimes par ricochet.

Pour nous, ces jours de fête, comme chaque jour de l’année, seront placés sous le sceau de l’absence. À notre table de fête, une place restera vide, cette année et pour toujours. Pour certains, cette table sera celle de notre mari, pour d’autres, celle de notre enfant, celle d’un ami.

C’est la raison pour laquelle, sans moralisme, mais avec réalisme et connaissance des conséquences d’un accident de la route, des méfaits de l’alcool au volant, nous souhaitons, nous, victimes parmi tant d’autres, vous appeler à la prudence et à la responsabilité.

Au nom des autres, de tous ceux que vous aimez, soyez responsables en ces jours de fête. Organisez-vous avant de prendre le volant. Désignez un conducteur sobre qui saura vous ramener en toute sécurité ou dormez sur place le temps de retrouver toutes vos capacités.

Grâce à vous, grâce à votre responsabilité, faisons ensemble que ces fêtes tant attendues après deux années si difficiles ne soient pas cachées par la mort et le gâchis humain.

Tous ensemble, offrons à nos proches le plus beau des cadeaux : celui de rester en vie, tous ensemble.

Victimes signataires :

Sophie PASERO, Présidente de Victimes Solidaires, ayant perdu son époux.

Agnès FERRER, ayant perdu son époux en 2021

Isabelle JEANTRELLE, ayant perdu son fils en 2017

Léa et Pauline CHEMINADE, ayant perdu leur maman décédée en 2020

David COLLIGNON, ayant perdu son épouse décédée en 2020

Enitha ANDRE, ayant perdu sa fille décédée en 2021

Samia CHAHIBA, ayant perdu son frère décédé en 2019

Dolorès DI CARLO, ayant sa maman décédée en 2018

Et bien d'autres.

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Vos questions, nos réponses

Qui va déterminer mon droit à indemnisation ?

Si vous êtes passager d’un véhicule, piéton ou cycliste, pas de difficultés : la loi vous garantit une indemnisation intégrale. C’est l’assureur du véhicule vous transportant (pour les passagers) ou l’assureur du véhicule adverse qui devra vous indemniser. Dans les autres cas, pour déterminer votre droit à indemnisation, le procès-verbal de police ou de gendarmerie est une pièce essentielle. Il va permettre de déterminer les circonstances de l’accident et les fautes éven­tuelles des conducteurs. Votre indemnisation en dépend si vous étiez conducteur au moment des faits. Si vous n’avez commis aucune faute de conduite, votre droit à indemnisation est total. Si on peut vous reprocher une faute, votre indemnisation risque d’être réduite selon la gravité de cette faute. Tout cela, c’est le procès-verbal d’accident qui va le déterminer. Soyez vigilants, l’expérience démontre qu’un grand nombre de procès-verbaux sont imprécis, incomplets. Parfois ce sont les situations qui sont litigieuses. Enfin, n’ignorez pas que les assureurs ont, entre eux, des conventions qui prévoient, dans certaines circonstances un partage de responsabilité automatique qui réduira d’autant votre droit à indemnisation. Pour éviter ces pièges, il faut agir rapidement et ne pas hésiter à prendre conseil.


Sans procès-verbal, comment démontrer la qualité de piétons, de cyclistes ou de passagers afin d'obtenir rapidement une provision ?

Certes la Loi Badinter du 5 juillet 1985 garantit l’indemnisation des victimes qui n’étaient pas conductrices au moment de l’accident. Néanmoins, la difficulté sera de démontrer votre qualité de piéton, de cycliste ou de passager. Devoir attendre le procès-verbal pourrait prendre plusieurs mois et retarderait d’autant toute provision. Il existe néanmoins des moyens simple pour démontrer que vous n’étiez pas conducteur. Pour les passagers, une attestation du conducteur fera l’affaire. Dans les autres cas, il est conseillé de demander au commissariat ou à la gendarmerie chargé de l’enquête un « triplicata d’accident », formulaire simplifié constatant l’accident et l’identité des personnes impliquées. On peut aussi produire des articles de presse mentionnant que la victime était cycliste ou piéton. Ces preuves sont admises par les tribunaux et doivent satisfaire votre assureur.


En cas d'accident de la route, doit-on attendre d'obtenir le procès-verbal pour obtenir une provision ?

La loi Badinter du 5 juillet 1985 prévoit un droit à indemnisation intégrale pour certaines catégories de victimes : les passagers d’un véhicule, les piétons ou les cyclistes heurtés par un véhicule, les conducteurs ayant quitté le volant au moment de l’accident et considérés dès lors comme piétons. Dans tous ces cas, sauf faute exceptionnellement grave (et rarement retenue) de la part des victimes, l’indemnisation est acquise quelque soient les circonstances. Plus besoin d’attendre les conclusions de l’enquête sur les responsabilités pour déclencher les premières demandes de provisions sur votre indemnisation définitive. Ainsi, le processus indemnitaire pourra commencer sans attendre d’obtenir la copie du procès-verbal. Parfois, les assureurs jouent la montre afin de gagner du temps. En théorie, si la victime n’était pas conductrice au moment de l’accident et que cela peut être prouvé, une provision doit être versée sans délai et une expertise médicale doit être mise en place.


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