L’association Victimes Solidaires compte désormais une nouvelle antenne en Région Nouvelle Aquitaine, dans les Landes. Cette délégation régionale sera animée par Sophie PASERO, par ailleurs présidente de l’association. Le développement des antennes locales répond à la volonté de l’association d’assurer un accueil plus proche et plus humain des victimes d’accident et de leurs proches.
UNE ASSOCIATION D’AIDE AUX VICTIMES DANS LES LANDES
Une antenne régionale de Victimes Solidaires voit le jour en Nouvelle-Aquitaine. Après l’ouverture le mois dernier de l’antenne de Guadeloupe et avant celle de Bretagne, ce relais veut offrir aux victimes d’accidents de la route, aux victimes d’erreurs médicales mais aussi aux victimes d’agressions un accueil de proximité.
UNE AIDE AUX VICTIMES EN RELATION AVEC DES PROFESSIONNELS
Depuis, sa création, l’association se veut une association de victimes mais également une association d’aide aux victimes. « L’association Victimes solidaires est née de la volonté d’être le plus proche possible des victimes, mais surtout de leurs proches, afin qu’ils ne se sentent pas isolés. Nous mettons en place tout un réseau de bénévoles, dont des professionnels, comme des avocats, des psychologues, des assistantes sociales ».
DES VICTIMES A L’ECOUTE DES VICTIMES
Sophie PASERO explique son engagement en faveur de l’aide aux victimes par sa propre expérience : « Je me suis retrouvée complètement désœuvrée avec une multitude de documents à remplir, des assurances, cela m’a pris beaucoup de temps, plus que si j’avais été accompagnée. J’ai fait appel à un avocat pour connaître les circonstances précises de l’accident. Mais le parquet n’a pas donné suite. Tout cela a pris du temps, ça ne m’a pas forcément aidée, ça a seulement vidé mon portefeuille »
C’est son histoire personnelle qui a convaincu Sophie de créer cette association, afin d’aider gratuitement les victimes, mais aussi et surtout ceux qu’elle appelle les « victimes collatérales », l’entourage souvent démuni face à la perte d’un proche ou face aux conséquences de leurs accidents.
Pour assurer ses missions, Victimes Solidaires peut s’appuyer sur des bénévoles sont aussi là pour écouter, et prêter une oreille attentive, qui peut recueillir leur parole et partager leur expérience.
« Parler à quelqu’un qui a vécu la même chose, ça fait du bien. Les gens ont besoin de parler, de raconter le contexte dans lequel ça s’est passé. Il faut qu’ils nous fassent confiance », estime Sophie Pasero, qui ne veut pas les « lâcher après les avoir orientés, mais proposer un vrai service après-vente ».
Découvrez l'article paru dans SUD OUEST