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Le bilan de la mortalité routière de juillet 2025 est particulièrement préoccupant. Selon les chiffres de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 338 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine. C’est 63 décès de plus qu’en juillet 2024, un retour à des niveaux comparables à ceux de 2022. En moyenne, plus de 10 personnes sont mortes chaque jour dans un accident de la route.Ces statistiques montrent l’ampleur du problème, mais derrière les chiffres se cachent surtout des drames humains. Chaque victime laisse une famille endeuillée, des proches brisés, des vies bouleversées à jamais.

Automobilistes, piétons, cyclistes, jeunes : des catégories particulièrement touchées

Les données de l’ONISR révèlent des hausses marquées dans plusieurs catégories d’usagers de la route :

  • Automobilistes : 153 tués en juillet 2025, soit 46 de plus qu’un an auparavant.
  • Piétons : 34 décès, soit 12 de plus qu’en 2024.
  • Cyclistes : 34 morts (+8), un chiffre qui interroge alors que le vélo connaît un essor important.
  • Jeunes de 18 à 24 ans : 60 morts (+20), particulièrement en période estivale.
  • Adultes de 23 à 64 ans : +23 décès.

    Seule baisse significative : la mortalité des usagers de deux-roues motorisés, qui passe à 85 tués, soit 9 de moins qu’en 2024.

    Ces chiffres confirment une réalité inquiétante : l’insécurité routière touche toutes les générations et l’ensemble des modes de déplacement.

Tous les réseaux routiers concernés : agglomérations, routes et autoroutes

La hausse de la mortalité routière en juillet 2025 concerne tous les types de routes :

  • 95 décès en agglomération (+12),
  • 217 hors agglomération (+36),
  • 26 sur autoroute (+15).

    Cela démontre que la dangerosité n’est pas limitée aux grands axes mais concerne aussi bien les trajets urbains quotidiens que les déplacements de vacances.

Moins d’accidents, mais plus meurtriers

Paradoxalement, le mois de juillet 2025 a vu une baisse du nombre d’accidents corporels : 4 585 recensés (-7 % par rapport à 2024). Le nombre de blessés graves recule également, avec 1 644 victimes (-5 %).

Mais ces chiffres cachent une évolution inquiétante : moins d’accidents, mais plus mortels. Les collisions sont plus violentes, souvent liées à la vitesse excessive, à l’alcool, aux stupéfiants ou encore à la distraction au volant (notamment l’usage du téléphone).

« Derrière les chiffres, des visages et des familles » – Norbert Pirault

Pour l’association Victimes Solidaires, ces statistiques ne sont pas abstraites.

« Quand nous voyons 338 morts en un seul mois, ce ne sont pas des statistiques : ce sont des visages, des familles que nous rencontrons. Nous savons que derrière chaque nombre, il y a une vie brisée, une douleur immense », souligne Norbert Pirault, porte-parole de Victimes Solidaires.

Chaque jour, l’association accueille des victimes et leurs proches, témoins directs de ces drames qui ne se résument jamais à une colonne de chiffres.

Il ne suffit pas de multiplier les rappels à la vigilance et les appels à la responsabilité individuelle pour enrayer la spirale de l’insécurité routière. Si la prudence de chacun est évidemment indispensable, la sécurité routière a trop longtemps souffert d’un manque de politique globale, interministérielle et cohérente.

Depuis plusieurs années, les annonces ponctuelles tiennent lieu de stratégie, mais elles ne s’inscrivent pas dans une vision durable. Or, face à l’ampleur des drames constatés, c’est un véritable plan d’action gouvernemental fort qui s’impose, doté de moyens et piloté au plus haut niveau de l’État. Seul un engagement ferme et assumé au plus haut sommet de l'Etat permettra de replacer la sécurité routière au cœur de l’action publique et d’offrir une réponse digne des vies perdues et des familles brisées.

Victimes Solidaires : agir au quotidien pour les victimes de la route

Au-delà des annonces, les associations comme Victimes Solidaires œuvrent chaque jour pour aider les personnes touchées par les accidents de la circulation.

  • Un accueil quotidien : un numéro disponible 7 jours sur 7 pour écouter et orienter.
  • Un accompagnement psychologique et social : aide aux familles endeuillées, groupes de parole, soutien moral.
  • Un appui juridique : orientation vers des partenaires et avocats spécialisés en droit du dommage corporel dans le cadre de consultations gratuites, informations sur les procédures d’indemnisation.
  • Un réseau national : des délégations locales dans toute la France pour être au plus près des victimes.

    « Notre rôle est de rappeler que derrière les pourcentages et les bilans, il y a des vies concrètes. Chaque appel que nous recevons nous confronte à la douleur, mais aussi à la dignité et au courage des victimes et des familles. C’est cela qui nous guide dans notre action », insiste Anne Govin, vice-présidente de Victimes Solidaires, dont la fille demeure gravement handicapée à la suite d'un terrible accident de la route.

Un risque d’année noire pour 2025

Sur les 7 premiers mois de l’année 2025, 1 791 personnes sont déjà mortes sur les routes de France métropolitaine. C’est 17 de plus qu’à la même période en 2024. Si la tendance se poursuit, l’année 2025 pourrait connaître un bilan parmi les plus lourds de ces dernières années.

Pour Victimes Solidaires, ces chiffres sont un appel à l’action : renforcer la prévention, responsabiliser les conducteurs, et surtout ne pas banaliser ces drames.

Transformer les drames en action collective

La sécurité routière en France reste un enjeu majeur. Les chiffres de juillet 2025 montrent que la lutte contre la mortalité routière n’est jamais acquise.

Au-delà des statistiques, ce sont des vies perdues, des familles détruites et des victimes qui devront se reconstruire. C’est pourquoi Victimes Solidaires continue de porter un message clair : chaque accident est évitable, chaque vie doit être protégée.

L’association invite chacun à redoubler de vigilance au volant et appelle les pouvoirs publics à renforcer leur engagement pour faire reculer durablement la mortalité routière.

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Vos questions, nos réponses

Qui va déterminer mon droit à indemnisation ?

Si vous êtes passager d’un véhicule, piéton ou cycliste, pas de difficultés : la loi vous garantit une indemnisation intégrale. C’est l’assureur du véhicule vous transportant (pour les passagers) ou l’assureur du véhicule adverse qui devra vous indemniser. Dans les autres cas, pour déterminer votre droit à indemnisation, le procès-verbal de police ou de gendarmerie est une pièce essentielle. Il va permettre de déterminer les circonstances de l’accident et les fautes éven­tuelles des conducteurs. Votre indemnisation en dépend si vous étiez conducteur au moment des faits. Si vous n’avez commis aucune faute de conduite, votre droit à indemnisation est total. Si on peut vous reprocher une faute, votre indemnisation risque d’être réduite selon la gravité de cette faute. Tout cela, c’est le procès-verbal d’accident qui va le déterminer. Soyez vigilants, l’expérience démontre qu’un grand nombre de procès-verbaux sont imprécis, incomplets. Parfois ce sont les situations qui sont litigieuses. Enfin, n’ignorez pas que les assureurs ont, entre eux, des conventions qui prévoient, dans certaines circonstances un partage de responsabilité automatique qui réduira d’autant votre droit à indemnisation. Pour éviter ces pièges, il faut agir rapidement et ne pas hésiter à prendre conseil.


Sans procès-verbal, comment démontrer la qualité de piétons, de cyclistes ou de passagers afin d'obtenir rapidement une provision ?

Certes la Loi Badinter du 5 juillet 1985 garantit l’indemnisation des victimes qui n’étaient pas conductrices au moment de l’accident. Néanmoins, la difficulté sera de démontrer votre qualité de piéton, de cycliste ou de passager. Devoir attendre le procès-verbal pourrait prendre plusieurs mois et retarderait d’autant toute provision. Il existe néanmoins des moyens simple pour démontrer que vous n’étiez pas conducteur. Pour les passagers, une attestation du conducteur fera l’affaire. Dans les autres cas, il est conseillé de demander au commissariat ou à la gendarmerie chargé de l’enquête un « triplicata d’accident », formulaire simplifié constatant l’accident et l’identité des personnes impliquées. On peut aussi produire des articles de presse mentionnant que la victime était cycliste ou piéton. Ces preuves sont admises par les tribunaux et doivent satisfaire votre assureur.


En cas d'accident de la route, doit-on attendre d'obtenir le procès-verbal pour obtenir une provision ?

La loi Badinter du 5 juillet 1985 prévoit un droit à indemnisation intégrale pour certaines catégories de victimes : les passagers d’un véhicule, les piétons ou les cyclistes heurtés par un véhicule, les conducteurs ayant quitté le volant au moment de l’accident et considérés dès lors comme piétons. Dans tous ces cas, sauf faute exceptionnellement grave (et rarement retenue) de la part des victimes, l’indemnisation est acquise quelque soient les circonstances. Plus besoin d’attendre les conclusions de l’enquête sur les responsabilités pour déclencher les premières demandes de provisions sur votre indemnisation définitive. Ainsi, le processus indemnitaire pourra commencer sans attendre d’obtenir la copie du procès-verbal. Parfois, les assureurs jouent la montre afin de gagner du temps. En théorie, si la victime n’était pas conductrice au moment de l’accident et que cela peut être prouvé, une provision doit être versée sans délai et une expertise médicale doit être mise en place.


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