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L’association VICTIMES SOLIDAIRES vient quotidiennement en aide aux victimes d’agression afin de les aider de les guider dans leurs démarches et les formalités à accomplir pour obtenir une juste et complète indemnisation de leur préjudice corporel. Notre objectif est d’accompagner les victimes. Vous trouverez dans cette rubrique quelques éléments qui vous permettront de comprendre les rouages de la procédure pénale mais également les possibilités que vous avez de solliciter l’indemnisation de vos préjudices. Au-delà des informations contenues sur cette page, vous avez la possibilité de nous contacter directement afin de pouvoir obtenir un éclairage personnalisé sur votre situation.

La victime et la sanction du responsable

En cas d’agression, le dépôt de plainte est essentiel. En effet, c’est en déposant plainte que la victime signalera et dénoncera les agressions subies et leurs conséquences. Si en cas d’accident de la route, le dépôt de plainte n’est pas une nécessité, en cas d’agression, il en va différemment. A défaut d’avoir déposer plainte, il n’y a que très peu de chance que le Procureur de la République poursuive de lui-même des investigations. Ainsi, notre premier conseil en cas d’agression est simple :

  • Aller faire constater médicalement les blessures que vous subissez à la suite de l’agression, quelque soit le type agression que vous avez subie,
  • Aller déposer plainte. Sachez que les policiers et gendarmes n’ont pas le droit de refuser une plainte. Malheureusement, en pratique, cela est fréquent. Dans pareille situation, déposez plainte directement devant le Procureur de la République par lettre recommandée. Joignez à cette plainte les éléments justifiant de l’agression et des conséquences pour vous.

Cette première étape est essentielle d’une part à la sanction des responsables mais aussi et surtout à votre indemnisation.

Les auteurs d’agressions se rendent coupables d’infractions pénales. À ce titre, ils risquent des poursuites engagées par le Procureur de la République et une sanction prononcée par une juridiction, qu’il s’agisse d’un tribunal de police, d’un tribunal correctionnel ou encore d’une Cour d’assises. Il est naturel pour la victime de souhaiter obtenir une sanction à l’égard de l’auteur d’une infraction qui évolue aura occasionnée un préjudice. En effet, il n’est pas discutable que la victime de violences volontaires souhaite, au-delà de la seule question de son indemnisation, voir le responsable de ces coups et blessures punies par la justice. Néanmoins, il faut bien comprendre que la procédure pénale française est loin d’être à l’image de ce que peuvent laisser imaginer les séries américaines, ou encore les séries françaises à la télévision. La procédure pénale est particulièrement stricte et laisse peu de place à la victime s’agissant de la sanction pénale prononcée à l’encontre de l’auteur de l’agression.

Le droit d’obtenir une indemnisation suite à une agression

Si la justice pénale laisse peu de place à la victime sur ce que l’on appelle l’action publique c’est-à-dire les poursuites et la sanction à l’égard du responsable, il convie de souligner que la justice française prévoit un processus d’indemnisation des victimes d’infractions pénales faisant parti des plus favorables en Europe. En effet, à l’initiative de Robert Badinter, ont été créé les Commissions d’indemnisation des victimes d’infractions pénales (CIVI) qui permettent aux victimes de dommages corporels d’obtenir l’indemnisation de leur préjudice par le Fonds de garantie des victimes (FGTI). Ainsi, cette procédure permet de contourner l’éventuelle difficulté de l’insolvabilité du responsable et permettra donc à la victime, s’il réunit les conditions de recevabilité, d’obtenir une indemnisation intégrale de ses préjudices corporels.

La procédure devant la Commission d’Indemnisation des Victimes d’Infractions (CIVI) et donc une très bonne chose pour l’indemnisation des victimes. Néanmoins, cette procédure n’est pas si simple qu’elle n’y paraît et le Fonds de Garantie des victimes peut être un redoutable adversaire pour les victimes qui souhaitent être indemnisées. En effet, il ne faut pas oublier que le Fonds de Garantie des victimes intervient au titre de la solidarité nationale.

Agression et prévoyance

Au-delà de la seule indemnisation par la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions, les victimes d’actes de violences ne doivent pas oublier de vérifier qu’elles ne disposent pas d’éventuelles contrats d’assurance ou de prévoyance susceptible de les indemniser. En effet, le Fonds de garantie n’interviendra qu’à titre subsidiaire c’est-à-dire que dans l’hypothèse où aucun autre organisme privé ne serait susceptible de vous verser une indemnisation au titre de l’agression dont vous avez été victime. Vérifiez donc vos contrats afin de vérifier que vous ne disposez pas par exemple d’une garantie accident de la vie recouvrant contre les agressions volontaires.

Demeurez vigilants et soyez assistés si besoin

Devant le tribunal, et devant la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions (CIVI), la victime directe sera susceptible de demander l’indemnisation de l’ensemble des préjudices qu’elle aura subis telles que listés par la nomenclature Dintilhac qu’il s’agisse des préjudices patrimoniaux et des préjudices extrapatrimoniaux. De la même manière, les victimes indirectes pourra demander l’indemnisation du préjudice d’affection et du préjudice économique.

Vous ne devez pas oublier que vos préjudices corporels seront, tout comme s’agissant d’un accident de la route ou d’une erreur médicale, évaluer lors d’une expertise médicale à laquelle vous devez en cas de séquelles importantes vous faire assister d’un médecin-conseil afin d’être sûr que vos droits seront défendus au mieux. Le recours à un avocat spécialisé est également vivement recommandé en cas de blessure importante ou grave mais également en cas de décès de la victime directe.

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Vos questions, nos réponses

Qui va déterminer mon droit à indemnisation ?

Si vous êtes passager d’un véhicule, piéton ou cycliste, pas de difficultés : la loi vous garantit une indemnisation intégrale. C’est l’assureur du véhicule vous transportant (pour les passagers) ou l’assureur du véhicule adverse qui devra vous indemniser. Dans les autres cas, pour déterminer votre droit à indemnisation, le procès-verbal de police ou de gendarmerie est une pièce essentielle. Il va permettre de déterminer les circonstances de l’accident et les fautes éven­tuelles des conducteurs. Votre indemnisation en dépend si vous étiez conducteur au moment des faits. Si vous n’avez commis aucune faute de conduite, votre droit à indemnisation est total. Si on peut vous reprocher une faute, votre indemnisation risque d’être réduite selon la gravité de cette faute. Tout cela, c’est le procès-verbal d’accident qui va le déterminer. Soyez vigilants, l’expérience démontre qu’un grand nombre de procès-verbaux sont imprécis, incomplets. Parfois ce sont les situations qui sont litigieuses. Enfin, n’ignorez pas que les assureurs ont, entre eux, des conventions qui prévoient, dans certaines circonstances un partage de responsabilité automatique qui réduira d’autant votre droit à indemnisation. Pour éviter ces pièges, il faut agir rapidement et ne pas hésiter à prendre conseil.


Sans procès-verbal, comment démontrer la qualité de piétons, de cyclistes ou de passagers afin d'obtenir rapidement une provision ?

Certes la Loi Badinter du 5 juillet 1985 garantit l’indemnisation des victimes qui n’étaient pas conductrices au moment de l’accident. Néanmoins, la difficulté sera de démontrer votre qualité de piéton, de cycliste ou de passager. Devoir attendre le procès-verbal pourrait prendre plusieurs mois et retarderait d’autant toute provision. Il existe néanmoins des moyens simple pour démontrer que vous n’étiez pas conducteur. Pour les passagers, une attestation du conducteur fera l’affaire. Dans les autres cas, il est conseillé de demander au commissariat ou à la gendarmerie chargé de l’enquête un « triplicata d’accident », formulaire simplifié constatant l’accident et l’identité des personnes impliquées. On peut aussi produire des articles de presse mentionnant que la victime était cycliste ou piéton. Ces preuves sont admises par les tribunaux et doivent satisfaire votre assureur.


En cas d'accident de la route, doit-on attendre d'obtenir le procès-verbal pour obtenir une provision ?

La loi Badinter du 5 juillet 1985 prévoit un droit à indemnisation intégrale pour certaines catégories de victimes : les passagers d’un véhicule, les piétons ou les cyclistes heurtés par un véhicule, les conducteurs ayant quitté le volant au moment de l’accident et considérés dès lors comme piétons. Dans tous ces cas, sauf faute exceptionnellement grave (et rarement retenue) de la part des victimes, l’indemnisation est acquise quelque soient les circonstances. Plus besoin d’attendre les conclusions de l’enquête sur les responsabilités pour déclencher les premières demandes de provisions sur votre indemnisation définitive. Ainsi, le processus indemnitaire pourra commencer sans attendre d’obtenir la copie du procès-verbal. Parfois, les assureurs jouent la montre afin de gagner du temps. En théorie, si la victime n’était pas conductrice au moment de l’accident et que cela peut être prouvé, une provision doit être versée sans délai et une expertise médicale doit être mise en place.


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