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Victimes de la route, victimes d’un accident médical, victimes d’un accident de la vie, victimes d’un attentat, victimes de violences conjugales, toutes ont un point commun : un événement traumatique est venu, subitement, pulvériser leur vie. Passé le drame, l’accident, l’erreur médicale, un nouveau défi s’impose à la victime : celui de la reconstruction.

Un pas vers la résilience

Se reconstruire pour la victime est un enjeu essentiel. C’est un besoin nécessaire après avoir traversé les épreuves d’un véritable parcours semé d’embûches.  La victime, dans son bon droit, peut légitiment attendre une aide et une assistance naturelle de notre société, fondée sur la fraternité et la solidarité. Pourtant, trop souvent, il n’en est rien.

A l’épreuve du choc initial, du traumatisme immédiat, se succèdent la solitude, le questionnement, la remise en cause. L’attente dans nos institutions est rapidement désabusée. L’espoir fondé dans nos institutions s’étiole rapidement ?

La justice, submergée et démunie, n’est que rarement à la hauteur de l’attente de la victime. Les assureurs qui devraient être des partenaires dans cette période difficile, sont souvent de redoutables adversaires, plus soucieux de préserver leurs deniers que d’accorder aux victimes d’un préjudice corporel les moyens nécessaires à leur reconstruction.

Les procédures terriblement longues aboutissent à des audiences expéditives au cours desquelles les victimes assistent, en spectateurs impuissants, à la pièce mal jouée de leur propre existence. Leur douleur, leurs souffrances, leurs besoins ne sont pour la société qu’un poids qu’il faudra rapidement faire oublier.

Alors on parle, beaucoup. On promet, toujours. On inaugure des plaques mémorielles ornées de jolies fleurs. On défend haut et fort la cause des victimes, le temps d’un discours réunissant du beau monde. Parfois même, une hiérarchie entre les victimes s’instaure : on défend les unes pour mieux faire oublier les autres.

Mais qui agit véritablement pour les victimes ? Que fait-on réellement, au quotidien, pour répondre à ceux qui ne maîtrisent pas l’étendue de leurs droits, qui n’oseront pas consulter un avocat de peur de l’honoraire trop salé ou n’acceptant pas d’intervenir au titre de l’aide juridictionnelle ? 

Qui est là simplement pour écouter la parole de ceux qui ont perdu, brutalement, sur une route départementale, sur un passage piéton, sur une table d’opération, lors d’une promenade en parapente, une partie d’eux-mêmes et de leur intégrité ?

Au fond, sans doute ne suffit-il pas simplement de côtoyer les victimes pour le comprendre. Sans doute faut-il l’avoir vécu pour mesurer l’extrême nécessité d’assister les victimes, de les écouter, de les conseiller tout en sachant rester à sa place. Sans doute faut-il avoir été victime pour parfaitement comprendre une victime, mais aussi pour savoir que toute victime que nous sommes, nous devons être assistés dans cette mission. C’est à cela que veut travailler notre association.

Les actions de Victimes Solidaires

La volonté de répondre aux besoins des victimes est à la genèse de la création de l’association. VICTIMES SOLIDAIRES a été créée pour participer à l’accompagnement des victimes, permettre l’information sur l’indemnisation des victimes, la réparation du préjudice et assurer un accueil des victimes, bienveillant et humain. Victimes d’infraction, d’accidents de la route, d’accidents médicaux ou d’accidents de la vie ont pour point commun la souffrance et l’absolue nécessité de devoir pouvoir bénéficier d’un accompagnement personnalisé.

Favoriser l’accompagnement des victimes

VICTIMES SOLIDAIRES n’est ni réellement une association de victimes, ni seulement une association d’aide aux victimes. C’est avant toute une association qui veut réunir les compétences à l’appui des expériences humaines au profit de ceux qui, aujourd’hui, ont besoin d’être accompagnés.

Notre association a donc décidé de développer un service d’accueil des victimes, gratuit. Elles y trouveront des informations sur l’indemnisation des victimes et la réparation du préjudice corporel.

Informer sur l’indemnisation des victimes

C’est pourquoi VICTIMES SOLIDAIRES offre aux victimes d’un accident corporel un accueil pour les orienter et les aider à faire valoir leurs droits, notamment au cours de la procédure d’indemnisation. L’indemnisation du préjudice corporel est complexe.

Les enjeux pour les victimes d’infractions ou d’accidents sont énormes. Répondre aux besoins des victimes, c’est aussi leur permettre de bénéficier d’informations pratiques, sur les modalités de l’indemnisation mais aussi sur les aides dont elles peuvent bénéficier comme par exemple d’aide juridictionnelle.

Assurer l’accueil des victimes et répondre aux besoins des victimes

Nous sommes à votre disposition pour vous apporter des renseignements gratuits sur vos droits, sur les moyens de les faire valoir.

Nos partenaires, avocats spécialisés et médecins-conseil indépendants, tous engagés dans l’aide aux victimes et l’assistance des victimes, accueillent, orientent, donnent les premiers conseils utiles tout en vous laissant la liberté des choix qui vous concernent.

Ensemble, nous travaillons à assureur un accompagnement des victimes et un accueil des victimes.

Vos questions, nos réponses

Qui va déterminer mon droit à indemnisation ?

Si vous êtes passager d’un véhicule, piéton ou cycliste, pas de difficultés : la loi vous garantit une indemnisation intégrale. C’est l’assureur du véhicule vous transportant (pour les passagers) ou l’assureur du véhicule adverse qui devra vous indemniser. Dans les autres cas, pour déterminer votre droit à indemnisation, le procès-verbal de police ou de gendarmerie est une pièce essentielle. Il va permettre de déterminer les circonstances de l’accident et les fautes éven­tuelles des conducteurs. Votre indemnisation en dépend si vous étiez conducteur au moment des faits. Si vous n’avez commis aucune faute de conduite, votre droit à indemnisation est total. Si on peut vous reprocher une faute, votre indemnisation risque d’être réduite selon la gravité de cette faute. Tout cela, c’est le procès-verbal d’accident qui va le déterminer. Soyez vigilants, l’expérience démontre qu’un grand nombre de procès-verbaux sont imprécis, incomplets. Parfois ce sont les situations qui sont litigieuses. Enfin, n’ignorez pas que les assureurs ont, entre eux, des conventions qui prévoient, dans certaines circonstances un partage de responsabilité automatique qui réduira d’autant votre droit à indemnisation. Pour éviter ces pièges, il faut agir rapidement et ne pas hésiter à prendre conseil.


Sans procès-verbal, comment démontrer la qualité de piétons, de cyclistes ou de passagers afin d'obtenir rapidement une provision ?

Certes la Loi Badinter du 5 juillet 1985 garantit l’indemnisation des victimes qui n’étaient pas conductrices au moment de l’accident. Néanmoins, la difficulté sera de démontrer votre qualité de piéton, de cycliste ou de passager. Devoir attendre le procès-verbal pourrait prendre plusieurs mois et retarderait d’autant toute provision. Il existe néanmoins des moyens simple pour démontrer que vous n’étiez pas conducteur. Pour les passagers, une attestation du conducteur fera l’affaire. Dans les autres cas, il est conseillé de demander au commissariat ou à la gendarmerie chargé de l’enquête un « triplicata d’accident », formulaire simplifié constatant l’accident et l’identité des personnes impliquées. On peut aussi produire des articles de presse mentionnant que la victime était cycliste ou piéton. Ces preuves sont admises par les tribunaux et doivent satisfaire votre assureur.


En cas d'accident de la route, doit-on attendre d'obtenir le procès-verbal pour obtenir une provision ?

La loi Badinter du 5 juillet 1985 prévoit un droit à indemnisation intégrale pour certaines catégories de victimes : les passagers d’un véhicule, les piétons ou les cyclistes heurtés par un véhicule, les conducteurs ayant quitté le volant au moment de l’accident et considérés dès lors comme piétons. Dans tous ces cas, sauf faute exceptionnellement grave (et rarement retenue) de la part des victimes, l’indemnisation est acquise quelque soient les circonstances. Plus besoin d’attendre les conclusions de l’enquête sur les responsabilités pour déclencher les premières demandes de provisions sur votre indemnisation définitive. Ainsi, le processus indemnitaire pourra commencer sans attendre d’obtenir la copie du procès-verbal. Parfois, les assureurs jouent la montre afin de gagner du temps. En théorie, si la victime n’était pas conductrice au moment de l’accident et que cela peut être prouvé, une provision doit être versée sans délai et une expertise médicale doit être mise en place.


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Vous avez été victime d’un dommage corporel, d’un accident de la route, d’une erreur médicale ?

Contactez gratuitement notre association afin d’obtenir les renseignements utiles à votre défense et les réponses aux questions que vous vous posez. L’Association VICTIMES SOLIDAIRES est là pour vous accompagner, vous écouter et vous aider.

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