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Une association de victimes et une association d’aide aux victimes

L’association Victimes Solidaires a été créée par des victimes au service des victimes. Notre association ne se limite pas à rassembler des victimes entre elles, elle entend apporter une aide et une assistance aux victimes d’accidents de dommages corporels. Trouvant son origine dans l’expérience personnelle de ses fondateurs, notre association est exclusivement composée de membres bénévoles, intervient dans toute la France et dispose de relais en Guadeloupe, aux Antilles et en Guyane.

Des bénévoles engagés pour la défense des victimes

VICTIMES SOLIDAIRES n’est pas qu’une association. C’est avant tout la rencontre d’hommes et de femmes qui, tout comme vous, ont connu la détresse après un accident qui est venu bouleverser leur vie. Tout comme vous, ils ont connu l’attente, l’espoir, mais aussi les interrogations et les craintes. C’est un enjeu collectif de s’engager pour la cause des victimes et le respect de leurs droits. Cet engagement se traduit chaque jour par un accueil des victimes, par une écoute, par un accompagnement gratuit et personnalisé que notre association s’efforce d’assurer avec les moyens qui sont les siens.

Sophie PASERO,
Présidente

« Le 20 juillet 2006, à 8h30, sur l’autoroute le menant à notre maison de famille, il a suffi d’une voiture et d’un camion pour briser le destin de Nicolas. Une voiture et un camion pour pulvériser sa moto, le tuer sur le coup et enlever à jamais à ses 4 enfants le bonheur de grandir avec leur père.

Une voiture et un camion qui me rappellent chaque jour que la vie tient à un fil, que le chemin est long pour se reconstruire, et apprennent aussi que devenir veuve à 38 ans de manière si brutale a quelque chose d’implacable. Car en même temps que le deuil, commence la valse des procédures, entamées pour tenter de faire valoir les droits de nos enfants, et les miens. Pendant plusieurs mois, il a fallu se replonger dans les circonstances de l’accident, et ressasser ce que j’avais par ailleurs envie d’enfouir tout au fond de moi, simplement pour pouvoir oublier.

Et puis finalement, le verdict tombe: ce drame qui a bouleversé nos vies n’a été considéré par la Justice que comme un banal accident de la route, dossier classé parmi tant d’autres dans un tribunal de province…… et laissant définitivement une part d’ombre aux circonstances du décès de Nicolas. Seul le courage insufflé par mes enfants m’a permis d’avancer et leur apprendre à surmonter cette épreuve. Le défi a été relevé malgré tout, puisque 14 ans après, ils sont devenus de jeunes adultes et adolescents menant une vie parfaitement équilibrée et poursuivant des études qui les passionnent. C’est pourquoi mon engagement en tant que présidente de l’Association VICTIMES SOLIDAIRES, prend tout son sens. C’est pour moi la volonté de vous écouter et vous accompagner, afin de vous orienter le mieux possible vers ceux qui sauront vous épauler et vous éviter de rester seuls face à ce combat difficile et douloureux. Savoir se battre, savoir comment, et savoir pourquoi. Telle est notre promesse. »

Fabienne Simon,

Déléguée permanente

Avant de devenir Déléguée Permanente de Victimes Solidaires, Fabienne a exercée de nombreuses années en qualité d’assistante sociale dans un grand centre de rééducation. Son expérience professionnelle l’a naturellement conduit à côtoyer et à accompagner de nombreuses victimes de dommages corporels, d’accidents de la route et d’erreurs médicales.

Empathique et attentive, Fabienne accueille chaque jour au téléphone les victimes qui contacte l’association. Avec Marie, autre bénévole en charge de l’accueil des victimes, elles se relaient pour écouter, rassurer, et renseigner. En cas de besoin, elles savent pouvoir compter sur un réseau de professionnels, eux-aussi bénévoles. C’est grâce à leurs qualités humaines indiscutables et à leur dévouement que l’Association Victimes Solidaires est en mesure d’offrir un accueil téléphonique 7 jours sur 7, ainsi qu’une permanence mail.

Muriel COUDRET,
Vice-Présidente

« En 2017, mon fils Thomas, âgé de 16 ans, a été victime d’un grave accident de la route alors qu’il était passager sur le scooter d’un de ses amis. Comme toutes les mamans, j’ai d’abord connu l’angoisse immédiate de l’accident qui vous saisit sans réellement comprendre les enjeux qui se profilent.

Ma première préoccupation était la survie de mon fils, le résultat des opérations qui allaient devoir être réalisées, et surtout être présente à ses côtés. J’ai connu des opérations, les réunions avec les chirurgiens, les discours optimistes teintés néanmoins de touches de réalisme sur les séquelles définitives qui ne devaient pas être écartées. J’ai accompagné mon fils aux séances de rééducation, aux rendez-vous de contrôle. J’ai partagé avec lui la joie de le voir quitter le fauteuil roulant et reposer un pied au sol. J’ai connu la victoire de chaque pas réalisé, de chaque marche montée, de chaque brin d’autonomie retrouvé.

Mais rapidement, j’ai découvert la face obscure de l’accident de la route avec ses procédures incompréhensibles, les discours rassurants des assureurs tranchant avec la froideur du traitement du dossier de Thomas. Je me suis rendu compte que le cas de mon fils qui avait tant d’importance à mes yeux n’était pour chacun de mes interlocuteurs qu’un numéro de dossier. C’est alors que j’ai compris la chance que j’avais d’avoir trouvé les soutiens utiles. Je sais pouvoir me dire que j’ai eu raison de ne pas laisser Thomas entre les mains des compagnies d’assurance qui assuraient vouloir le défendre. Surtout, j’ai compris que cette chance que j’avais eue n’était pas partagée par toutes les victimes. En discutant avec d’autres mamans, avec d’autres jeunes également victimes, je me suis rendue  compte que trop nombreux étaient ceux qui se retrouvaient démunis et voyaient leurs droits malmenés. C’est forte de ce constat que j’ai décidé de m’engager, avec les moyens qui sont les miens, pour permettre à ceux qui souffrent de ne pas être victime une seconde fois. Je crois profondément à la main tendue et à la solidarité. C’est là la source de mon engagement au sein de VICTIMES SOLIDAIRES. »

Des relais Victimes Solidaire à travers la France

À travers la France, des bénévoles se relaient pour assurer l’accueil des victimes qui s’adressent à victimes solidaires. Notre association est ainsi présente dans plusieurs régions de France :

Des professionnels partenaires au soutien des victimes

L’équipe de VICTIMES SOLIDAIRES, est entourée de professionnels de l’aide aux victimes qui permettent à l’association de disposer du support technique nécessaire au bon accompagnement des victimes et aux renseignements apportés aux victimes.

Ainsi, des médecins-conseils de victimes mais également des avocats en droit des victimes, partenaires de l’association, mettent de manière bénévole leurs compétences et leur temps afin d’accueillir les victimes qui en feraient la demande pour les renseigner et les guider dans les démarches à accomplir pour obtenir une indemnisation la plus juste.

Vos questions, nos réponses

Qui va déterminer mon droit à indemnisation ?

Si vous êtes passager d’un véhicule, piéton ou cycliste, pas de difficultés : la loi vous garantit une indemnisation intégrale. C’est l’assureur du véhicule vous transportant (pour les passagers) ou l’assureur du véhicule adverse qui devra vous indemniser. Dans les autres cas, pour déterminer votre droit à indemnisation, le procès-verbal de police ou de gendarmerie est une pièce essentielle. Il va permettre de déterminer les circonstances de l’accident et les fautes éven­tuelles des conducteurs. Votre indemnisation en dépend si vous étiez conducteur au moment des faits. Si vous n’avez commis aucune faute de conduite, votre droit à indemnisation est total. Si on peut vous reprocher une faute, votre indemnisation risque d’être réduite selon la gravité de cette faute. Tout cela, c’est le procès-verbal d’accident qui va le déterminer. Soyez vigilants, l’expérience démontre qu’un grand nombre de procès-verbaux sont imprécis, incomplets. Parfois ce sont les situations qui sont litigieuses. Enfin, n’ignorez pas que les assureurs ont, entre eux, des conventions qui prévoient, dans certaines circonstances un partage de responsabilité automatique qui réduira d’autant votre droit à indemnisation. Pour éviter ces pièges, il faut agir rapidement et ne pas hésiter à prendre conseil.


Sans procès-verbal, comment démontrer la qualité de piétons, de cyclistes ou de passagers afin d'obtenir rapidement une provision ?

Certes la Loi Badinter du 5 juillet 1985 garantit l’indemnisation des victimes qui n’étaient pas conductrices au moment de l’accident. Néanmoins, la difficulté sera de démontrer votre qualité de piéton, de cycliste ou de passager. Devoir attendre le procès-verbal pourrait prendre plusieurs mois et retarderait d’autant toute provision. Il existe néanmoins des moyens simple pour démontrer que vous n’étiez pas conducteur. Pour les passagers, une attestation du conducteur fera l’affaire. Dans les autres cas, il est conseillé de demander au commissariat ou à la gendarmerie chargé de l’enquête un « triplicata d’accident », formulaire simplifié constatant l’accident et l’identité des personnes impliquées. On peut aussi produire des articles de presse mentionnant que la victime était cycliste ou piéton. Ces preuves sont admises par les tribunaux et doivent satisfaire votre assureur.


En cas d'accident de la route, doit-on attendre d'obtenir le procès-verbal pour obtenir une provision ?

La loi Badinter du 5 juillet 1985 prévoit un droit à indemnisation intégrale pour certaines catégories de victimes : les passagers d’un véhicule, les piétons ou les cyclistes heurtés par un véhicule, les conducteurs ayant quitté le volant au moment de l’accident et considérés dès lors comme piétons. Dans tous ces cas, sauf faute exceptionnellement grave (et rarement retenue) de la part des victimes, l’indemnisation est acquise quelque soient les circonstances. Plus besoin d’attendre les conclusions de l’enquête sur les responsabilités pour déclencher les premières demandes de provisions sur votre indemnisation définitive. Ainsi, le processus indemnitaire pourra commencer sans attendre d’obtenir la copie du procès-verbal. Parfois, les assureurs jouent la montre afin de gagner du temps. En théorie, si la victime n’était pas conductrice au moment de l’accident et que cela peut être prouvé, une provision doit être versée sans délai et une expertise médicale doit être mise en place.


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Vous avez été victime d’un dommage corporel, d’un accident de la route, d’une erreur médicale ?

Contactez gratuitement notre association afin d’obtenir les renseignements utiles à votre défense et les réponses aux questions que vous vous posez. L’Association VICTIMES SOLIDAIRES est là pour vous accompagner, vous écouter et vous aider.

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